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Arts & Récits Autochtones - Video - Title

Stephanie Wood

Stephanie Wood

North Vancouver, BC
Squamish Nation

«Le concours m'a définitivement obligée à prendre une pause pour réfléchir à l'importance intrinsèque de la famille et du passé. Lorsque j'ai appris son existence, je crois que cette idée m'est venue immédiatement à l'esprit. En lisant la documentation à ce sujet, je me suis rendu compte à quel point il était important de s'arrêter pour essayer de faire ce genre de démarche.»

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Je m'appelle Stephanie Wood. Mon récit, The Indian and the Child, s'est classé au premier rang du concours Arts et récits autochtones en 2010.

Le concours m'a définitivement obligée à prendre une pause pour réfléchir à l'importance intrinsèque de la famille et du passé. Lorsque j'ai appris son existence, je crois que cette idée m'est venue immédiatement à l'esprit. En lisant la documentation à ce sujet, je me suis rendu compte à quel point il était important de s'arrêter pour essayer de faire ce genre de démarche.
Ce concours m'a aussi permis de découvrir des histoires de ma famille, des histoires qui n'auraient peut--être pas été transmises autrement. Après avoir lu mon récit, mes tantes, ma cousine, ma grand--mère et toutes les autres, sont venues me voir pour me dire à quel point il leur avait rappelé ceci ou cela, ce qui leur était arrivé au pensionnat, et le moment où on les avait séparées de leur sœur, tout comme on a séparé mon personnage principal de la sienne. Ce récit les a incitées à se remémorer ces souvenirs et à les relater. En réalité, l'époque des pensionnats semble révolue depuis très longtemps, mais le dernier n'a fermé ses portes qu'au cours des années 1990. Le fait de rencontrer des gens qui l'ignoraient avant de lire mon histoire m'a révélé que nous devons nous consacrer davantage à la narration, non seulement au sein de la collectivité autochtone, mais dans le reste de la population.

De nos jours, il est très difficile de communiquer de l'information sur les Autochtones en général, même au quotidien. Tout le monde considère le sujet des pensionnats comme une question délicate. D'une certaine manière, les gens ont peur d'en parler. Je crois qu'à l'heure actuelle, nous nous sommes enfoncés dans une sorte de silence et de censure, et que le seul moyen de s'en sortir consiste à continuer d'écrire, même si l'on commet des erreurs, et à faire l'effort de s'exprimer grâce à n'importe quelle forme d'art, en abordant les enjeux dont les gens ne veulent peut--être pas entendre parler.

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